Les masques de jade mayasLes masques de jade mayas. La Pinacothèque de Paris poursuit son exploration des cultures précolombiennes et mésoaméricaines. Après le succès de l’exposition « L’Or des Incas : origines et mystères », la Pinacothèques de Paris présente la découverte archéologique la plus importante de la dernière décennie au Mexique : les masques en mosaïque de jade. Ces masques exceptionnels, entièrement restaures par les plus éminents spécialistes en archéologie maya, représentent les visages de la divinité́. Crées pour les gouverneurs les plus prestigieux des cités perdues mayas, ils avaient pour mission d’assurer la vie éternelle à ces hauts dignitaires après leur mort. On a découvert à ce jour une quinzaine de masques qui sont présentes pour la plupart à la Pinacothèque de Paris. Cet ensemble rarissime, que le Mexique accepte exceptionnellement de porter hors de ses frontières, sera exposé aux côtés d’une centaine d’œuvres qui quittent le pays pour la première fois. La Pinacothèque propose ainsi une véritable plongée dans la cosmogonie sophistiquée et mystérieuse de cette culture millénaire. Les masques de jade exposés ont été́ retrouves dans les sépultures des élites mayas. Une partie des masques funéraires représente les visages individualisés des dirigeants mayas. C’est le cas de l’extraordinaire masque du roi Pakal qui fige pour l’éternité́ les traits du souverain. La lecture des œuvres est enrichie par une fructueuse mise en contexte : les masques sont en effet présentés avec le reste du trousseau funéraire qui comprend colliers, boucles d’oreilles, bracelets, céramiques et autres offrandes. C’est la première fois, depuis leur exhumation et leur dispersion dans différents musées, que ces œuvres sont rassemblées. Sept tombes de dirigeants mayas sont ainsi reconstituées.

Une autre partie des masques exposés représente les divinités du panthéon maya qui, à l’instar des ancêtres mythiques incas, combinent des traits humains, animaux et végétaux. Portés par l’élite maya durant les cérémonies rituelles, les masques lui permettaient d’endosser le visage de la divinité́ et d’accomplir ainsi son rôle d’intermédiaire entre les sphères terrestre et céleste.

Pinacothèque, Paris

Du 26 janvier au 10 juin 2012

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